Retour d'expérience – Captation audio/vidéo ratée
Publié le 18/05/2023, dans informatique, audio, vidéo, caméra, micro
Petit retour d'expérience à chaud sur une captation audio/vidéo que j'ai fait hier, des erreurs que j'ai commises et comment j'aurai pu les éviter.
Le contexte
Hier après-midi une amie me demande si je peux faire une captation audio/vidéo d'une conférence organisée le soir-même. Je comptais justement y aller, j'ai du matériel pour (vieux en partie certe mais quand-même), donc on tente le coup.
J'emporte donc avec moi un micro Blue Yeti avec son pied, un caméscope Panasonic NV-RX501 (oui oui qui date des années 90), quatre VHS-C, mon ordinateur portable et plein de câbles.
Alors oui le matériel vidéo est vieux et marche avec des VHS-C mais c'est mieux que rien et c'est stable, car je n'ai rien pour faire tenir un téléphone. Donc j'embarque tout ça et direction la salle de conférence.
Mise en place
J'arrive sur place et j'ai très peu de temps pour m'organiser, la conférence commence dans environ 35 minutes et pas de chance on a oublié le trépiet pour la caméra (pas grave, je me débrouille pour poser la caméra comme il faut).
Je me débrouille pour aménager un coin où je pose l'ordi et je déroule les câbles qui cours jusqu'au micro posé sur la table de la conférence. Ce dernier est équipé de deux câbles : un numérique qui le relie à l'ordinateur et un analogique qui le relie à la caméra.
Le plus important lors d'une captation est d'avoir l'audio. La vidéo on peut s'en passer s'il y a un souci. Donc j'ai prévu d'avoir 3 enregistrements audio : un enregistrement numérique sur l'ordinateur, un enregistrement numérique sur un serveur distant car je diffuse l'audio en direct par internet et un enregistrement analogique sur la caméra.
Seulement un premier souci arrive : le réseau wifi de la salle est lamentable et ne permet pas de diffuser l'audio en direct vers le serveur. Le réseau 3G/4G ne semble pas bien capter dans la salle non plus. Un enregistrement en moins donc.
Deuxième souci : tou·tes les intervenant·es sont ok pour être enregistrés en audio mais certain·es ne veulent pas être filmés. Donc pour simplifier je décide de ne pas filmer tout simplement. Un enregistrement en moins donc (oui les plus malin·es ont compris que mon erreur la plus importante se trouve ici).
La conférence
La conférence commence, je lance et arrête les enregistrements audio via l'ordinateur entre chaque intervention (autre erreur ça aussi). Tout semble bien se passer et la conférence est très intéressante.
À la fin je coupe l'enregistrement, ferme tout et remballe le matériel.
Le lendemain
Aujourd'hui j'allume l'ordinateur pour voir si je peux préparer les enregistrements et les envoyer à mon amie.
Et je constate donc que sur les cinq enregistrements (correspondants chacun à une intervention) seuls les deux premiers sont complets. Le troisième se coupe au bout de 15 secondes et les deux derniers au bout d'environ cinq minutes chacun. Les fichiers FLAC sont corrompus.
Mieux faire
Après avoir maudit le hasard et mon incompétence j'écris donc cet article pour retracer les événements et voir ce que j'aurai pu faire pour que ça se passe mieux.
Déjà je considère que la préparation en amont était bonne : j'avais prévu 3 supports d'enregistrements différents (bon en vrai que 2 enregistrements car l'un est une copie du flux audio via internet).
Pour ce qui est du wifi défectueux et des murs en plombs de la salle, là pas de chance. Mais avec plus de temps en avance (genre 1h30 ou 2h) j'aurai eu plus de temps pour y réfléchir et trouver une potentielle solution (quelqu'un avec un meilleur réseau, tirer un câble RJ45 car il y avait surement des prises murales, etc).
Et là les personnes qui ont l'habitude de faire des captations savent où j'aurai pu me rattraper à la dernière minute : la caméra. En effet certaines personnes ne voulaient pas être filmées mais mon erreur a été de croire que « ne pas être filmé » voulait réellement dire « ne pas être filmé ». Ce qui peut géner les gens dans ce cas ce n'est pas forcément d'être filmé mais que la vidéo soit diffusée. J'aurai donc dû proposer que l'on filme tout de même avec la caméra (ou avec le cache pour ne pas avoir l'image), ce qui aurait permis d'avoir l'audio aussi sur les bandes, mais que l'on ne diffuse pas la vidéo en expliquant que la caméra pouvait servir de support de secours en cas de soucis avec l'enregistrement de l'ordinateur.
Du coup je m'en veux un peu, surtout par rapport à mon amie à qui je ne pourrais pas fournir des enregistrements complets. Mais maintenant je sais que j'ai besoin de plus de préparation pour ce genre d'événement et que je dois toujours utiliser les moyens disponibles pour enregistrer quitte à ne pas les exploiter par la suite.
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Commenter par mailHello ! Beau retour d'expérience, ça arrive même aux meilleurs !
Dans ton cas, as-tu trouvé pourquoi les enregistrements coupent ?
Il faut notamment s'assurer que l'USB ne se mette pas en économie d'énergie si le Yéti est branché dessus…
Pour le backup, oui… juste laisser la caméra tourner qui filme le mur en effet..
Et sinon, un Zoom / Tascam en backup, voire même un téléphone en audio, intégré ou avec un micro omni en usb OTG !
Sinon, on trouve des bonnes caméra type gopro d'occaz avec un son très correct pour une captation facile avec un truc à peu près inratable !
@+
Gilou