Rétrospective sur mes années d'études

Publié le 04/09/2022, dans réflexion, informatique, rétrospective, école, études

Cela fait bientôt deux ans que j'ai terminé mes études en informatique. Du coup je me suis dit que c'était le moment de faire une petite rétrospective sur ce que j'ai fait et appris durant ces 5 années.

Petit avertissement

Dans cet article je vais parler enseignement de l'informatique en France, écoles privées… Je vais donner mon point de vue et le but de cet article n'est pas de taper sur telle ou telle école d'informatique, il y a de nombreux articles qui le font très bien et mon avis est que toutes ces écoles privées font plus ou moins la même chose et se valent pas mal.

L'école

J'ai fait une école d'informatique privée car ça me permettait de rapidement faire de l'alternance et d'éviter certaines choses que je trouvais ennuyeuses dans d'autres circuits d'enseignement. Je me suis retrouvé dans une promotion d'une quinzaine d'étudiants, sur un petit campus.

Autant le dire tout de suite, les conditions d'enseignement étaient mauvaises mais plutôt classiques dans ces écoles là : on doit apporter son propre ordinateur portable, les salles de cours n'étaient pas terribles, certains profs étaient peu pédagogues voire incompétents, etc. Mais il y avait quand même certaines choses sympa, pour la plupart portées par des étudiant·es.

« Linux ? OK c'est rigolo, mais tu ne feras pas 5 ans avec » et autres bêtises

Le premier jour, alors que les étudiants sont réunis dans une salle et que le directeur du campus nous fait son discours de présentation, ce dernier nous dit qu'il faut absolument un ordinateur avec telle quantité de mémoire, tel CPU et Windows 10. Un élève fait remarquer que je suis sur Linux et je confirme en disant que je ne compte pas changer, le directeur me dit alors « Linux ? OK c'est rigolo, mais tu ne pourras pas faire 5 ans avec à l'école », soit… Pourtant en 5 ans d'études ma machine n'a jamais vu une seule partition Windows sur aucun de ses disques, avoir un Linux ne m'a jamais posé aucun souci.

Et c'est là que je veux expliquer quelque chose pour la suite : ce que je vais dire va sembler terriblement cliché mais ma vision de l'informatique n'est pas une vision costard-cravate dans laquelle un·e étudiant·e n'a pas son mot à dire. À l'époque j'avais déjà lu pas mal d'articles sur la philosophie que l'on retrouve derrière le mot « hacking », je considère que c'est l'informatique qui doit s'adapter aux humains et non l'inverse. Le programme d'étude nécessite d'imposer Windows aux étudiants ? Alors c'est sûrement un mauvais programme d'études qui fait du par cœur au lieu d'enseigner aux étudiant·es des méthodes de réflexion leur permettant d'utiliser plusieurs systèmes comme bon leur semble.

Par chance je suis tombé dans une promotion qui, même si tout n'était pas parfait, avait l'avantage d'être composée d'étudiants qui avaient un peu la même vision que moi sur ce sujet.

Prendre des initiatives, tenter

Avant de commencer les études supérieures j'avais déjà l'habitude de bidouiller de l'informatique et quand quelque chose ne me convenait pas de tenter des choses pour régler le souci.

Je m'attendais dans mes études à tomber surtout sur des gens ayant ce même état d'esprit que moi, des gens qui n'aiment pas laisser un problème courant non résolu. Mais au lieu de ça je me suis rendu compte que la majorité des étudiants ne faisaient que se plaindre sans ne serait-ce que tenter de mettre en place des solutions ou d'en discuter (c'était fort heureusement beaucoup moins le cas dans ma promotion que pour les autres étudiants du campus).

Par exemple, la connexion internet du campus était en VDSL2, limitée à environ 80 Mbps quand le vent ne soufflait pas trop fort. Durant de nombreux cours il fallait télécharger des fichiers iso de plusieurs Go et à chaque fois c'était le même manège : le prof ne prévenait pas à l'avance du fichier à utiliser, le jour J plusieurs étudiants se mettaient à télécharger le fichier en même temps, saturant ainsi la pauvre connexion en cuivre. Au bout de quelques jours les étudiants se sont mis d'accord pour qu'une seule personne télécharge le fichier et le passe aux autres via… une clé USB. Je me suis dit « Mais pourquoi personne n'a encore foutu un bête serveur FTP sur ce campus pour y stocker les fichiers que tout le monde va utiliser de toute façon ? ». Au final la situation s'est conclue, comme ça allait en devenir l'habitude, par ces 6 mots : « Bon, du coup on l'a fait ».

À l'inverse dans ma promotion une volonté de ne pas rester à rien faire s'est mise en place, je ne sais pas vraiment si c'est mon prosélytisme linuxien qui a un peu joué ou si au final nous ne nous sommes pas tous un peu influencés les uns les autres. En tous cas, on s'est vite rendu compte que si on voulait voir quelque chose arriver, il fallait le faire nous-mêmes.

Pour prendre un exemple concret : en ayant marre du Bureau Des Étudiants en place, des membres de ma promo ont décidé de récupérer le BDE et comme ils avaient besoin d'un outil pour organiser les événements ils l'ont codé. Ce n'était pas forcément le plus beau code écrit, ni le serveur le mieux configuré, mais ils ont mis leurs compétences en commun pour créer un outil qui répondait à leur besoin. Peu importe si des gens vous disent que tel langage aurait été mieux ou que votre design web est moche. Ce qui compte c'est que vous tentiez des choses, même si ça rate, même si c'est moche, même si on dit que ça sert à rien.

Assister aux cours

Comme dans beaucoup d'écoles d'informatique, c'était souvent des étudiants d'années supérieures qui donnaient cours à des étudiants d'années inférieures. Que les étudiants donnant cours aient été compétents ou non n'était pas forcément la question.

Le plus important pour moi durant ces cours était, comme souvent dans l'enseignement, l'implication du professeur. On faisait rapidement la différence entre un prof impliqué qui avait préparé son cours et aimait transmettre ses connaissances sur le sujet, d'un prof qui n'avait rien préparé, voire ne connaissait même pas le domaine.

D'autres cependant étaient vraiment très impliqués et ont réussi à nous faire apprécier des sujets.

Niveau organisation j'ai rapidement mis en place des outils de travail en commun (« vos outils de communiste » disait le directeur du campus). Sur certains cours il arrivait que des étudiants soient très impliqués et attentifs et d'autres moins en fonction des sujets. Du coup nous avions un outil de pads collaboratifs pour nos prises de notes où chacun faisait une partie du travail, à la fin nous pouvions les relire, corriger et synthétiser pour en sortir un pdf pour nos révisions. Il nous suffisait ensuite d'envoyer ce pdf sur notre plateforme de partage.

Donner cours

Et du coup oui, comme d'autres étudiants, j'ai eu l'occasion de donner cours moi aussi. J'ai donné le cours « Système Linux » (dans une école où 99 % des étudiants étaient sur Windows) à 2 reprises durant mes 4ème et 5ème années d'études. La première fois un cours de première année, puis un cours de 2ème année.

Mon ressenti sur le sujet : j'ai vraiment beaucoup aimé ça. Partager des connaissances avec d'autres personnes est vraiment quelque chose que j'adore. J'ai tenté de rendre mes cours les plus agréables et instructifs possibles, j'ai tenté d'être le genre de prof que j'ai moi-même aimé avoir.

Certains profs faisaient des cours magistraux, d'autres des discussions ouvertes, certains faisaient beaucoup de travaux pratiques. Moi j'ai essayé de faire un petit mélange de tout ça. J'aimais rendre mon cours vivant à travers mes anecdotes personnelles et professionnelles, en donnant des travaux pratiques de cas concrets, ou parfois un petit défi amusant de sécurité à résoudre.

Parfois un collègue de promo passait voir comment se déroulait le cours et je saisissais l'occasion pour lui poser des questions devant les étudiants sur nos projets perso ou pro en commun. Cela permettait aussi aux étudiants de voir comment développeurs et adminsys travaillent ensemble. Et j'ai parfois fait de même en venant dans le cours de certains de mes collègues.

Je faisais aussi en sorte d'envoyer un mail avant le début du cours pour donner les pdf et fichiers utiles. Et un autre mail à la toute fin des cours pour donner des ressources permettant d'approfondir les sujets pour celleux qui le souhaitaient.

Quelques anecdotes

Voici quelques anecdotes amusantes (ou pas) durant ces années.

L'étudiant qui faisait comme à la maison

Un jour, dans une salle au fond du campus, nous avons eu la surprise de découvrir un grand piano de cuisson. C'est ainsi que nous avons appris qu'un étudiant avait un double des clés du campus et s'en servait pour stocker des affaires personnelles.

La même personne avait stocké des tonnes de cartons de cannettes de soda, qui ont rapidement périmé d'ailleurs.

Le point médian, ce danger

Un jour, je devais envoyer un mail à l'ensemble du campus pour une communication technique importante (je m'occupais du réseau du campus à ce moment). J'ai donc rédigé mon mail et l'ai envoyé à une responsable pour qu'elle le transmette (On devait faire comme ça pour validation et aussi car seuls les responsables avaient les droits d'envoi de mail sur les mailing list de l'école). Mon mail commençait par « Bonjour à tou·te·s » qui est une formulation normale et inclusive. Quand mon mail fut transmis j'ai découvert qu'il avait été modifié sans mon accord pour retirer les points médians.

J'ai trouvé ça assez irrespectueux de déformer un mail que j'envoie sans m'en parler avant.

Du coup pour les futures communications, j'ai récupéré via un script toutes les adresses mails des différentes promotions et ai installé mon propre serveur de mailing list. Ainsi je pouvais envoyer les mails sans que ceux-ci soient modifiés sans mon accord.

Journées d'accueil des entreprises

Ah ! Le safari des entreprises en milieu sauvage… heu scolaire ! Des journées durant lesquelles des personnes de différentes entreprises venaient sur le campus faire leur publicité et tenter d'appâter le dev et l'adminsys à grands coups de kakémono, flyers, stylos rigolos et autres goodies.

En tant que premiers et 2ème années, nous étions assez naïfs pour penser que ces entreprises voudraient bien nous prendre en stage (y compris non rémunérés). Après tout elles étaient là pour nous donner une chance non ? Bien sûr que non, nous avons rapidement compris (de manière implicite mais aussi parfois de manière très explicite de la part desdites entreprises) que ces dernières ne daigneraient s'intéresser à nous qu'à partir de la 4ème ou 5ème année d'étude. À quoi bon donc s'embêter à aller voir des gens qui nous ont dit ne pas vouloir de nous ?

Nous avons donc, pour la plupart dans ma promo, trouvé des stages et contrats dans d'autres entreprises à la fin de la 2ème ou 3ème année.

Arrive alors notre 4ème année. Et les entreprises s'étant déplacées lors de la journée d'accueil de s'étonner de ne pas nous voir venir à leurs stands (maintenant que notre chair est suffisamment tendre pour elles). Elles semblent s'en plaindre au directeur qui vient nous faire la leçon. Certains d'entre nous n'iront pas les voir, d'autres discuteront avec elles pour leur dire que l'année précédente ils se sont présentés à elles pour un stage mais qu'ayant obtenu un refus ils se sont tournés vers d'autres boîtes. Elles voulaient piocher des dev et adminsys qualifiés à pas cher en école, nous voulions des entreprises qui nous donnent notre chance, nos objectifs n'étaient visiblement pas les mêmes, tant pis (pour ces entreprises).

Certaines de ces entreprises n'ont même pas pris la peine de répondre à certains de nos mails. Devant un flagrant manque de respect nous sommes beaucoup à ne pas avoir voulu travailler avec elles.

Le costume

Durant les journées d'accueil des entreprises, le directeur du campus exigeait que tout le monde soit en costume (chemise, pantalon noir et chaussures de ville minimum, on avait le droit à la cravate), même les personnes qui n'allaient de toute façon pas voir les entreprises (vous vous souvenez de ce que je dis au début de l'article ? vision de l'informatique costard-cravate, tout ça…). Nous étions plusieurs à ne pas vouloir faire ça, mais il était très insistant.

Certains ont quand même décidé de ne pas venir habillés ainsi. Pour ma part, j'ai eu envie pour une fois de le prendre à son propre jeu absurde, avec quelques années de scène derrière moi les costumes ne me font pas peur…

Je suis donc venu ce jour-là sur le campus en costume : une chemise rose, un veston marron, un nœud papillon orange et un pantalon rouge. Quand il m'a demandé pourquoi j'étais ainsi j'ai répondu que j'avais mis un costume avec chemise, pantalon et chaussures de villes comme demandé. C'était assez drôle d'être la seule personne avec un costume coloré parmis tous ces pingouins en noir et blanc.

À la fin de ma discussion avec un recruteur, le directeur lui a dit de ne pas faire attention à ma tenue étrange. Le recruteur lui a répondu quelque chose comme « C'est un geek original et extravagant comme beaucoup, mais il semble bien connaître l'administration système ».

Conseils

Ici je vais lister quelques conseils pour les étudiant·es en informatique. Certaines personnes vont sûrement trouver ça prétentieux, mais je me dis que ça peut être utile à pas mal de personnes. Voici donc quelques conseils que j'ai eus, aurais aimé avoir ou que j'ai moi-même déduits durant mes années d'études.

Évitez l'élitisme

C'est un grand classique de nombreux milieux et l'informatique n'y fait pas exception.

Il m'est arrivé durant mes études de tomber sur d'autres étudiants qui voulaient garder jalousement leurs connaissances comme s'il s'agissait de ressources rares en quantité limitée. Ces gens-là, en plus d'être rapidement limités par leurs méthodes de partage de la connaissance, ne méritent pas qu'on leur accorde du temps, s'ils ne veulent pas partager la connaissance alors qu'ils restent dans leur coin. En informatique, comme dans d'autres domaines, on n'aime pas réinventer la roue et cela nécessite un accès à la connaissance et aux expériences de nos pairs.

Faites les choses « pour de vrai »

C'est vraiment quelque chose que j'ai constaté chez la plupart des étudiants : ils s'arrêtent à l'exercice du cours. Souvent je leur disais « Vous voulez savoir vraiment comment marche le web ? Faites votre site web, chez vous, exposé sur l'internet, on s'en fiche qu'il soit joli, faites-le », idem pour de l'adminsys, vous voulez savoir comment vraiment gérer un serveur mail ? ce cours ne va pas trop vous aider, installez votre propre serveur mail. Ce à quoi on me répondait souvent « Mais si je me plante je risque de mal recevoir mes mails » et bien oui en effet mais c'est aussi comme ça qu'on apprend, en faisant des erreurs.

Publie maintenant

Dans la même lignée que le précédent. J'ai souvent vu certaines personnes créer des logiciels et « attendre qu'il soit vraiment prêt » pour les publier.

C'est le souci des perfectionnistes tellement perfectionnistes qu'ils finissent par ne jamais sortir leur logiciel. Car comme on le dit souvent « un logiciel n'est jamais vraiment terminé » et il est donc difficile de savoir quand en publier la première version. Si j'ai un conseil à donner sur ça c'est : faites les fonctionnalités de base, le cœur réellement utile de votre logiciel et publiez-le. Ensuite vous pouvez itérer en ajoutant de nouvelles fonctionnalités. Attention, ça ne veut pas dire qu'il faut sortir un logiciel avec plein de fonctionnalités pas finies, mais qu'il faut sortir un logiciel avec peu de fonctionnalités mais toutes stables.

Par exemple, si vous faites un site web qui permet aux membres d'être mis en contact pour échanger des biens, codez juste les fonctionnalités qui permettent de poster/supprimer une annonce et d'y répondre, rien de plus, ce sont là les fonctionnalités cœur de votre logiciel, la mise en relation pour l'échange d'un objet. Une fois cette première version publiée vous pouvez itérer en ajoutant la personnalisation du profil, un système de marque-page, des notifications par RSS ou mail, etc.

Votre cas n'est pas particulier

Il m'est souvent arrivé d'entendre ça :

« Alors on a besoin de faire A et B

– Ok voilà comment on fait pour faire cela

– Ah mais non nous en fait on a un besoin particulier qui fait qu'on peut pas utiliser les solutions habituelles »

En fait souvent, ce n'est pas que le besoin est particulier mais qu'il y a méconnaissance du fonctionnement des solutions ou des méthodes utilisées pour faire cela.

Vos cas particuliers sont souvent bien plus communs et répandus que vous ne le pensez, c'est pour ça qu'il est important de bien lire les RFC, les normes, la documentation, de se renseigner sur les cas d'usage.

Alors bien sûr il peut arriver que votre cas soit particulier, mais il faut bien penser à éliminer les autres possibilités avant d'en arriver à cette conclusion.

Il est plus probable qu'un problème vienne de vous plutôt que d'en face

Ça c'est un problème qu'on rencontre souvent quand on débute et qu'on ne comprend pas bien comment fonctionnent certaines méthodes ou solutions. C'est le fameux « Oh les cons, ils ont pas pensé à cette option ! » ou le « Ah mais c'est complètement idiot de faire ça comme ça », souvent suivi par « Ah en fait je regardais pas au bon endroit » ou « Ah en fait vu la situation c'est pas si idiot de faire comme ça, ils ont raison ».

Personnellement ça m'arrive souvent quand je suis en colère ou fatigué de tourner en rond sur un sujet. À moins de n'être expert·e dans le domaine (et encore) il vaut mieux partir du principe que le souci vient de nous et éliminer les hypothèses avant d'envisager que l'erreur puisse venir d'une personne en face.

Après il ne faut cependant pas totalement écarter cette hypothèse, il m'est arrivé de voir que finalement un souci ne venait pas de moi mais bien d'une erreur en face et de la part de personnes très compétentes, mais tout le monde est humain donc peut faire des erreurs, il ne faut pas l'oublier.

Votre vision du monde est biaisée, consultez l'avis des personnes concernées

Dans les métiers de l'informatique et plus particulièrement quand on est développeur·euse ou adminsys il est commun que nos créations, nos infrastructures, notre code, aient un impact sur la vie de nombreuses personnes. Et il arrive souvent que l'on mette en place des choses sans réellement les comprendre ou pire en croyant les comprendre, en les voyant à travers nos yeux et en faisant des suppositions erronées. Or vu que dans notre société tout passe à présent essentiellement par l'informatique, on risque rapidement de tomber dans ce que Benjamin Bayart nomme « L'ordinateur fatal » et on fait ainsi de la maltraitance alors qu'on pourrait l'éviter.

Si vous voulez un petit aperçu du problème je vous conseille de regarder cette conférence « Comment les logiciels pourrissent ma vie ». Rappelez-vous que suivre un cahier des charges c'est bien mais le comprendre précisement c'est mieux.

Conclusion

J'ai passé 5 ans majoritairement assis·e sur une chaise dans le but d'obtenir un papier sans lequel beaucoup d'entreprises ne m'auraient pas donné des tâches qui m'intéressent à faire.

Il y a eu des moments sympa, des engueulades, des prises de tête avec l'école. Mais aussi des conneries mémorables, des fous rires, des idées étranges car bon fallait bien s'occuper un peu entre les cours (et pendant aussi souvent).

Mais comme nous avions rapidement compris qu'il fallait apprendre par nous-même plutôt que se reposer sur l'école, tout s'est plutôt bien passé pour nous. Ça m'a permis de faire de l'alternance dans une boîte sympa dans laquelle j'ai ensuite été embauché.

Donc comme une bonne partie de mes études avant : un mauvais moment à passer mais à travers duquel on trouve des choses à faire pour s'évader et rigoler un peu.


Vous pouvez commenter en envoyant un mail via ce bouton (votre adresse ne sera pas publié).

Commenter par mail